Où et quand voir le mola-mola à Bali ?

Voir le mola-mola à Bali est le rêve de plongeurs du monde entier qui viennent spécialement ici pour vivre cette rencontre exceptionnelle.

Géant des mers à l’allure préhistorique, la môle (inspirée par la forme d’une meule) est le poisson osseux le plus lourd du monde (jusqu’à 2 tonnes). On l’appelle plus souvent le poisson lune ou le mola-mola (sunfish en anglais).
C’est l’un des poissons les plus mystérieux et les plus méconnus. C’est aussi le plus fascinant.

La meilleure saison pour le voir se situe entre juillet et novembre.

Plusieurs sites de plongée voient régulièrement passer le mola-mola :
autour de Nusa Penida/Nusa Lembongan et autour des Gilis Tepekong/Mimpang.

Pourquoi Bali est idéal pour le voir ?

On le trouve dans toutes les eaux tempérées et tropicales du globe.
Le mola-mola vit en haute mer mais malgré sa grande taille, c’est un nageur malhabile alors il se laisse porter par les courants.

Poisson des grandes profondeurs (500 m), il profite des courants saisonniers pour remonter à la surface.
Certains pensent que c’est pour se réchauffer ou se « recharger thermiquement » avant de replonger dans les eaux plus profondes et plus froides. C’est aussi l’occasion d’inviter certains poissons de récifs et oiseaux à le débarrasser de ses parasites de peaux.

Le détroit entre Bali et Lombok est traversé par des eaux profondes aux courants forts et froids.
Les îles du détroit : Nusa Penida/Nusa Lembongan au sud et Tepekong/Mimpang plus au nord sont donc idéales pour pouvoir observer le mola-mola, lorsqu’il remonte des profondeurs.

Comment plonger avec le mola-mola ?

Exposés à des courants forts et capricieux, ces 4 sites de plongée sont réservés à des plongeurs confirmés.

En excursion à la journée de 2 ou 3 plongées, Baliberty vous emmène en toute sécurité à la rencontre du mola-mola.
Pour mettre plus de chances de notre côté, nous vérifions toujours les prévisions météo, les conditions de mer, les indices et horaires des marées.

Le mola-mola peut être vu à faible profondeur (5-15 m) mais il est plus souvent vers les 35 m.
Et la tentation est grande d’aller le “chercher” un peu plus loin. Restons prudents, patients et le rêve devient réalité !

Sortant du grand bleu, c’est l’apparition, la rencontre tant attendue avec cette douce créature.
Ondulant délicatement la pointe de ses ailerons, le mola-mola oscille à peine, se laissant picorer par les poissons cochers.

Souvent visibles en solo ou en petit groupe (2 ou 3) et curieux des plongeurs, ils tiennent facilement la pose pour le plus grand bonheur des photographes. Impressionant par sa taille et son style antique, le poisson lune est totalement inoffensif pour l’homme.

Bonne conduite de plongée avec le mola-mola :

• écouter le briefing pré-plongée
• nager toujours près de son guide et de son binôme
• rester près des parois ou du tapis marin
• ne pas poursuivre le mola-mola, au risque de l’effrayer
• ne pas le toucher même s’il se laisse facilement approcher
• éviter les mouvements brusques et contrôler sa flottabilité
• et vérifier son profondimètre et son manomètre très souvent

Que sait-on du poisson lune ?

Il peut peut mesurer entre 3 et 4 mètres d’envergure.

Nageant à la verticale, il a une silhouette unique en forme de disque ailé.
Son grand corps, peu épais, possède une tête proéminente, 2 nageoires (dorsale & ventrale) mais quasiment pas de caudale.

Ses dents sont fusionnées en forme de bec, ce qui l’empêche de fermer la bouche.
Le poisson lune se nourrit essentiellement de petits poissons, méduses, algues, zooplancton et de petits crustacés.

On connaît mal son mode de reproduction, de croissance et de longévité en liberté.

Ses seuls prédateurs sont les requins, les otaries, les orques et l’Homme.

Tarifs pour voir le mola mola

** À titre indicatif, conversion en € au 01/01/2019, variable selon taux du jour

Mola-mola – Homo sapiens : ami ou ennemi ?

Sans danger pour l’homme, le poisson lune est facile à approcher, voir complice avec les plongeurs.
Malheureusement, l’inverse est moins sûr.

Le mola-mola est pêché en Asie pour être dégusté (Japon-Taiwan) ou utilisé comme ingrédient médicinal.

Il meurt aussi en grand nombre, prisonnier de filets de pêche dérivants.
Il semblerait que la population mondiale du mola-mola soit déjà en diminution.

Comme beaucoup d’autres poissons, le mola-mola meurt de la pollution plastique, s’étouffant avec des sacs plastiques confondus avec des méduses.

Pour de vraies informations sur la pollution plastique, n’hésitez pas à visiter et à soutenir la fondation Alagita qui étudie chaque année le continent de plastique formé entre le Japon et les États-Unis.

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